La fleur qui symbolise Rosalie
On associe depuis longtemps la fleur de la violette à Rosalie Cadron-Jetté. Lors d’événements dans la communauté des Sœurs de Miséricorde ou dans la Famille Internationale de la Miséricorde, on remarque la présence de bouquets de violettes. De plus, la Prière à Rosalie est logée dans une gerbe de violettes. D’où vient cette association?
Si l’on se réfère à la Positio, Dossier sur les vertus et la renommée de sainteté de Rosalie Cadron-Jetté, Volume 1, on peut y lire, à la page 345, un texte de Mère Marie-Claire, secrétaire générale de l’époque, intitulé Souvenirs des jours inoubliables, 9-10-11 mai 1931.
Lors de la translation des restes de Mère de la Nativité à la Maison mère de Cartierville, le 11 mai 1931, « Mère Sainte Béatrice faisant le tour du jardin, aperçoit dans un coin retiré de jolies violettes qu’elle cueille aussitôt. Quoi de plus symbolique et de mieux approprié pour orner le tombeau de notre Mère Fondatrice? Aussi les douces violettes qui rappellent si bien l’humilité de notre Mère, resteront-elles sur son tombeau aussi longtemps que durera l’exposition des ossements bénis. »
Depuis lors, cette toute petite fleur, qui enjolive d’un tapis violacé nos forêts québécoises au printemps, est associée à Rosalie par son humilité, sa simplicité et sa modestie!